Evidence

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Un coucher de soleil ....

 

A cet instant précis tout était parfait pour
La plus totale solitude,
Et cet élan vital, et cet élan d'amour,
Vers devant à son altitude.

Un réverbère à l'angle, éclairait juste à point
En plein impact l'humanité,
Dans son agitation à réfléchir très loin
Jusqu'au ciel s'il est habité.

Voilà donc le décor, des idées de partout
Pour le plus pur ravissement,
Et des éclats de voix, des moments de courroux,
Des occasions d'agacements.

Il était une fois, vingt-six lettres à peine
Pour dessiner mille émotions,
Et puis tenter d'écrire, un peu, ce qui ramène
L'inexprimable en la passion.

Tentatives perdues de communications
Au gré des fantaisies du temps,
Des opinions certaines, de curieuses missions
Qui investissent les sentiments.

Souvenirs éternels remplis de gratitude
Dans les jours où tout est bancal,
Une mer infinie, où les vents d'altitude
Font un remous phénoménal.

Et d'un chuchotement, on arrête un poème
Pour l'empêcher d'aller plus loin,
En pointillé le texte nous emmène en Bohème,
On verra bien ce qu'est demain !

S'il faut clamer l'amour, ou le dissimuler
Derrière un air passe-partout,
Dans le monde des chaînes, ou tout est calculé
Pour que l'on en devienne fou.

Sur un chemin, des fois, un moment de silence,
Pour mieux se rappeler de tout,
Et les rires et les joies les bonheurs et les chances,
Manqués de presque rien du tout.

Dans le vermeil du ciel le soleil se glissait
A l'horizon pour s'y placer.


*


P 190407 – 02
(DVM)

Michel Liotard

 



18/07/2008
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