Evidence

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Seulement le dimanche ....

 
 
 

Journée ordinaire. Sur le zinc glissent les conversations qui refont le monde. Tout le monde a raison, c’est évident. Il y a tous les personnages, si bien qu’on entend des cris d’indignation, toutes sortes de rires toutes formes de larmes. Il y a les paroles qui volent et celles qui se posent, un peu, un instant, et que l’on n’oublie pas dans nos plus vrais sourires…

Ecoute, il y a des bruits qui sont ceux de la vie :
Klaxons
Clairons poisons chansons ça dépend des saisons,
C’est fou
Tous les tours de manèges des rêves en sursis.
Et ces éclats de voix qui veulent avoir raison,
Ecoute
Le vent des certitudes, sur l’océan des doutes
C’est fou
Comme le genre humain est pistonné de dons !
Regarde,
Comme c’est émouvant des fois, mais pour de vrai
De vrai,
Quand il se passe fort cet instant que tu gardes,
Et que tu sais précieux,
De l’amitié sans tranche mais entière en entier,
Le mieux
Que même dans les rêves il n’y a qu’une poignée.
Pistonné de tout, ça des chances inouïes
Invisibles au destin.
Et des souffrances enfin, qui sont comme des nuits,
Qui n’en finissent plus c’est toujours plus certain.
Et des trésors
De la diversité d’où jaillit la richesse,
De ces décors
Qui changent à chaque pas, balourds ou en finesse.
C’est pas rien cet amour,
Fort comme la musique
Qui va de temps en temps au hasard certains jours
Exploser de la brique.
Et refaire le ciel dans le gris du plafond
Pour voyager l’idée,
Que tout dépend de tout, des couleurs des douleurs,
Et des sérénités
Juste pour voir un peu un morceau de bonheur
Comme c’est bon des fois sans d’exactes raisons,
Sans projections,
Et tout en naturel limpide sans problème,
Dans la section
Où sans rien de souci on peut dire je t’aime.
Pour compenser les guerres
Inventer des folies pour apprendre autre chose,
Pour chasser les chimères
Qui gesticulent grave et dans toutes les pauses.
Et, bien humble ambition,
Retrouver ces contrées ou la force respire
De cette pure joie, sans interprétations :
La beauté de ton rire.
Tu sais, c’était tout simple, clair comme la lumière,
Et rempli de passion forte et nourricière.

Ecoute, il y a des bruits qui sont ceux de la vie :
Klaxons
Clairons poisons chansons ça dépend des saisons,
C’est fou
Tous les tours de manèges des rêves en sursis.
Et ces éclats de voix qui veulent avoir raison,
Ecoute
Le vent des certitudes, sur l’océan des doutes
C’est fou
Comme le genre humain est pistonné de dons !


Journée ordinaire. Sur le zinc glissent les conversations qui refont le monde. Tout le monde a raison, c’est évident. Il y a tous les personnages, si bien qu’on entend des cris d’indignation, toutes sortes de rires toutes formes de larmes. Il y a les paroles qui volent et celles qui se posent, un peu, un instant, et que l’on n’oublie pas dans nos plus vrais sourires.
Un morceau de papier griffonné dessiné. Un peu de musique dans le fond. Une journée ordinaire. Avec des miracles ordinaires comme il y en a partout, des fois.



*
A170107 – 02
(DVM)

Michel Liotard

 

Clic:


http://fr.youtube.com/watch?v=yrrBtAahALU&feature=related


 



02/06/2008
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