Evidence

Evidence

Rien à cirer ....

 

 

 

Seuls les bruits de la nature
Ici havre d’espérance

De paix

En surface ils se triturent
Les souvenirs sont tenaces

En vrai

Loin des métropoles denses
Près de quelque chose d’autre

Précieux

Des pensées qui se dispersent
Vers toi puis toi et puis l’autre

Les yeux

Qui regardent et voient paraître
Des sentiments fortifiés

Présents

Mourir l’ancien le neuf naître
A l’instant clarifié

Puissant.

Mais comment puis-je te dire
En quel langage existant

Encore

Qui passe par le cœur et pire
Transforme tout sur le champ

C’est fort

A vrai dire en transparence
Des surfaces voir le fond

Sans faille

Au-delà des apparences
Voir sans rien de projection

Qui vaille

Comment te dire à présent
Avec la précision juste

L’amour

Qui circule dans le sang
Aux puissances qui s’ajustent

Autour

Les docteurs comprennent rien
C’est un cas bien singulier

Pardi

La musique existe bien
Insaisissable alliée

Amie

Dans les caves des pensées
Au plus obscur des déprimes

Sévères

Un petit brin insensé
D’un espoir qui se ranime

Eclaire

D’un jour neuf les somnolences
De consciences endormies

Poreuses

Et cette voix qui balance
L’inutile endolori

Heureuse

J’vais te hasarder des phrases
Qui vont être interprétées

Pour sûr

Mises en cage dans des cases
En idées conventionnées

De murs

Ce n’est guère d’importance
L’essentiel se cache ailleurs

Bien mieux

Au-delà des insistances
D’bavardages inquisiteurs

Fiévreux

On avait cru on croyait
Tant de choses et tant de choses

Bien sûr

Mais bien sûr qu’on le savait
Le ciel n’est pas d’eau de rose

C’est dur

On essayait bien de dire
Comme on pouvait tant qu’au mieux

Parfois

Mais qu’est-ce qu’on pouvait bien dire
Face aux propos contagieux

Dis-moi ?


*

T 270307
(DVM)

Clic:

http://uk.youtube.com/watch?v=8j_TDoOPnIA

 



20/04/2008
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 30 autres membres