La pluie sur ton visage ....
Tout tient en une chose !
Aujourd'hui le soleil brille vraiment,
les oiseaux chantent pour de bon,
merde, j'ai envie de rire !
J'ai les épaules larges, et je peux t'avouer,
que la vie dans la gueule (une cinglante gifle !),
j'ai envie de t'aimer, c'est plus la léthargie,
peu importe le temps ;
chaque instant est unique, et il nous est acquis.
La lumière du jour, et tous les éclairages,
les caresses des vents quand tout devient musique,
tu peux marcher, vraiment, tu peux même flâner,
contempler plusieurs jours le jet d'une hirondelle,
peu importe qu'il pleuve, la pluie est si jolie,
et si vraiment tu pleures et puis, qu'à ce moment,
tes yeux font un discours, ouf ! C'est que tu existes !
Et c'est que de l'amour fait un tapage monstre,
en des endroits cachés que tu caches à grand peine,
comme un volcan bouillant qui doit se contenir,
un jardin sous la serre, que tu t'obstines encore à vouloir suspendu,
et puis… de la musique !
Et à ce point intense que tu t'es oubliée, dans un coin,
pour mieux jouir du spectacle, et vivre ce que vit le spectateur sérieux, entier,
mobilisé par de grandes promesses.
Oui, le désert était vaste où tu t'étais perdue,
mieux qu'un autre tu sais que signifie l'angoisse,
que peut faire souffrir le temps qui tique taque,
et le mortellement, dans tes tempes de folle.
Tu n'entends que pour toi, dans un monde de sourds,
et de signaux secrets que tu voudrais communs.
Tu vas, telle une flèche qui ne peut s'arrêter,
planter loin des déserts ta destinée nouvelle.
Et de l'amour jaillit, qui était sous pression,
en cet instant précieux où tu pleures de joie,
des nuées d'inconnus qui passent, et passent encore,
qui parfois se regardent, apeurés,
convaincus que je suis en faiblesse,
quand je t'aime si fort qu'ils ne comprennent pas.
Depuis toujours, déjà, les fleurs brillent et s'éteignent,
et il est important que tu puisses garder
l'éternel souvenir qu'elles savent briller,
qu'elles savent parler,
et il est important que tu leur permettes
de ne pas se sentir inutiles,
quand elles partent, et meurent, et laissent dans ton âme
cette douce lumière que tu conserveras,
cette suave douceur que tu préserveras.
Et fais ton chemin le plus beau magnifique,
car tu le vas marcher, et ce sera splendide,
et tu seras d'amour, et de joie, et d'espoir.
Comme tu seras belle !
Enveloppée d'oiseaux et couverte d'azur,
quand tu diras à tous ce que t'ont dit les fleurs.
Les cactus, qui piquent tant de temps avant qu'ils ne fleurissent,
les orties, qui font tant de douleur que tu ne les crains plus,
les pavots dans les champs, des guirlandes, ton sourire précieux.
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