Au bout du compte ....
Je vais m'éteindre, comme la flamme d'une bougie,
Avec autant de discrétion que de silence,
Satisfait, j'y ai laissé tant d'énergie,
Mais toutes les galères laissent des traces.
Elles m'ont tant appris, merci à ces écoles,
Aux visages croisés, à toutes ces paroles,
Jaillisant du banal flux de mots éperdus,
A ces moments sacrés jamais perdus de vue.
Comme ce vol d'oiseaux, qui passaient sur la mer,
Je n'ai rien d'autre à dire qu'un silence éphémère,
Avant que ne reviennent les bruits habituels
Des rires qu'on entend qui sont conventionnels.
Et les codas changeants des comportements vains
Sur des idées qui grouillent, comme des alevins,
Trouver, chercher encore, prendre plaisir au jeu,
Qui nous fait jouer faux ou vrai faute de mieux.
Pour un petit moment encore de plénitude
Ressentir tout celà, dans cette solitude,
Qui est encore école, comme tout l'est partout,
Le langage du coeur, qui t'expliquera tout.
Je vais m'éteindre, comme la flamme d'une bougie,
Avec autant de discrétion que de silence,
Satisfait, j'y ai laissé tant d'énergie,
Mais toutes les galères laissent des traces.
Mais n'imagine pas que l'amour est faiblesse,
Il te nourrit bien mieux de force, et sans cesse.
*
A27060522
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