Durante los trabajos ....
Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.
Alphonse De Lamartine
*
Viens voir, du bord du monde on voit jusque là-bas,
Il fallait s’approcher encore de l’horizon,
Je te l’avais dit, il ne manquait que quelques pas,
C’est vrai qu’on dit que je perds la raison !
Regarde, c’est comme au fond des cœurs, une lueur,
Si petite qu’on ne la remarque pas,
Mais comme un signe avant coureur,
D’un brasier qu’on ne soupçonne pas !
Ecoute, le clapotis de l’eau, tu sais, tu t’en rappelles,
On s’est tu un instant, on a plus rien parler,
Avec l’odeur des pins, à laquelle se mêlent
Celles des vents marins qui font le ciel hâlé !
Entends, c’est un langage, il n’est pas très commun,
Il faut prêter l’oreille, vraiment, calmer son cœur,
Il y a de tout ici, de la pluie aux embruns
De mers calmes et sereines qui vont faire un malheur !
Tu sens, c’est comme un souffle d’idées qui sont nouvelles
Là, dans le sentiment d’un amour qui diffuse,
Quand passent les oiseaux qui vont à tire d’ailes
Vers l’ouest, fous dans le vent comme ils s’amusent !
Viens voir, du bord du monde on voit jusque là-bas,
Il fallait s’approcher encore de l’horizon,
Je te l’avais dit, il ne manquait que quelques pas,
C’est vrai qu’on dit que je perds la raison !
Eh ! mais c’est un chantier, et permanent,
Que de travail encore, pour explorer l’ensemble !
Et plus on marche encore et plus c’est évident,
Qu’il y a des espérances encore qui se ressemblent !
Ecoute, il y a de tout et des mots disposés,
Aux guises des hasards, il connaît son boulot
Le destin qui décide d’ouvrir ou nécroser
Chaque instant du présent qui vole ou tombe à l’eau !
Tu sais, mais oui tu sais qu’il n’y a rien qui se perd
De l’éclat lumineux des étoiles du ciel,
Et à cet instant là, où j’écris quelques vers,
Je lève mon regard mais c’est confidentiel…
Viens voir, du bord du monde on voit jusque là-bas,
Dans les constellations infinies éternelles,
Et je me penche un peu, pour entendre ta voix,
Ces idées souvenues que tes phrases révèlent…
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P 08090622
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