Evidence

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Chanson marine ....

 

 

Le vent souffle désert sur des journées brûlées,
Aux poubelles du temps des moments gaspillés,
Agitant son cadavre, l’espoir assassiné,
Devant ces pauvres rêves, à peine dessinés...

Lourd, le cœur bien serré reste sourd et malade,
Nul dans ces conditions, pour battre la chamade,
A peine s’il respire encore, bien inutile,
Le sens s’en est allé, tout devient bien futile.

Le vent souffle désert sur des journées brûlées,
A jeter aux poubelles des gâchis cumulés,
Tandis que le temps passe, et qu’il passe pour rien,
Sur nos conditions d’hommes, sur nos espoirs martiens...

Jusqu’à cette heure là, où on ferme les yeux,
Il n’y a plus rien à voir, on est trop comateux,
Sans plus rien d’élément pour engendrer des rêves,
On est là, sans musique, et l’on sait qu’on en crève.

Ah ! Ces yeux qui se lèvent, qu’ils sont écarquillés,
Oui c’est là, il y a peu, qu’ils avaient vu briller,
Quelque chose de clair, comme un peu de lumière,
Au milieu de l’épaisse nuit de la misère...

Qu’est-ce donc l’horizon, qui nous trompe toujours,
Il est toujours trop loin, plus fort que notre amour,
Qui tourne en petits ronds, sans aucune expansion,
Pragmatiques raisons de nos pires missions.

Oui comme on se sent seul, et face à l’océan,
Qui rêve mieux que nous, bien plus fort, bien plus grand...



*

Clic:

http://fr.youtube.com/watch?v=hHMcaNG50t4

 

 

 



18/01/2008
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