Evidence

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Tu vois .... !

 

 

Tu vois, malgré les fausses rumeurs,
Colportés dans d’obscurs souterrains, loin des yeux,
De choses pas jolies en forme de tumeurs,
Des mots à basse voix, faute de faire mieux.

De ces mesquineries aux endroits où vomit
L’âcre ressentiment d’avoir manqué sa vie ;
Il y a partout des mots qui disent à demi
Contrairement à d’autres, ouverts et assouvis.

Un peu de poésie dans un monde de brutes,
Et tant pis s’ils hérissent leurs jalouses questions,
Mes pensées vont longer la Garonne abrupte
A quelques souvenirs gardés avec passion.

Là, des instants précieux qui ne font pas semblant,
Partagés un mois d’août dans les rues de Toulouse,
Ton sourire et ta voix et puis ton regard franc,
Et quelques invités, nous étions dix ou douze.

Tu vois, malgré les fausses pâleurs,
De ce soleil qui luit, véritable affranchit,
Et qui dit sa lumière, éternelle valeur,
Aux désespoirs sombres de nos ombres avachies.

Je sais des jours furieux, lorsque je pense à toi,
Dans l’épreuve obstinante de moments déformés,
Ce que tu ne dis pas, et tu garde pour toi,
Cette douleur profonde que tu ne peux nommer.

Je ne t’envoie rien d’autre, que ces quelques pensées,
Et puis un peu de jazz par-dessus l’Adagio,
Harry Potter est riche, moi je suis dévasté,
Quelques unes le savent pour m’avoir vu k.o !

Allez, c’est rien du tout que ces quelques histoires,
Que racontent les grands à de nombreux enfants,
Ton cœur est un miroir, qui ne tire pas gloire,
De ces élans d’artiste qui te tirent en avant.

C’est un peu compliqué, l’humain est rarissime,
Dans les contrées désertes des planètes explosées,
Il fait bien ce qu’il peut, il dit bien quelques rimes,
Mais l’amour est trop rare pour ne pas être osé !

Tu vois, c’est incertain, le présent est rapide,
Et traverse ton cœur et traverse ton âme,
A grands coups de secondes tantôt vers le morbide,
Et puis à d’autres fois c’est l’espoir qui te charme.

A tenter de trouver l’action qui sera juste,
Au moment opportun, la musique qui joue,
Par tous temps, tous terrains, au plus près qui s’ajuste,
A des réalités dont nous sommes les fous.

Chercher, chercher toujours ce qui peut-être utile,
A calmer les tempêtes de nos furieux démons,
De préoccupations, souvent qui sont futiles,
A tirer l’essentiel qui nous mènent en amont.

Juste un peu de musique, quelques souffles de mots,
Pour un peu de bonheur encore, comme possible,
J’ai pas très l’air malin avec mes vieux stylos,
Mais je pense vers toi des couleurs accessibles.

Et le temps va passer, dans son lot de surprises,
Qui nous donnent des claques sans que rien on demande,
Puis des trucs étonnants, d’incroyables reprises
Qui donnent l’énergie nécessaire en offrande.

Et pourquoi donc ceux-là sont abattus de suite,
A l’endroit très précis où tu restes debout,
Et sans faire semblant, sans fuite et sans poursuite
De désirs chimériques qui assaillent partout.

Tu vois, je sais,
Vers ces horizons loin saturés de couleurs,
Des jours, cassés,
Que tu enjamberas pour joindre d’autres heures.

Et des nuées d’oiseaux reviendront dans tes jours !



*

Michel Liotard
AO7100501

http://www.youtube.com/watch?v=yNGWOZ-rZuI

 

 


 



22/11/2009
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