Evidence

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Solitude ....

 

 

 

 

 

Le téléphone sonne plus, 
On me l’a volé dans le métro, 
Qu’est-ce que je suis peinard, ce soir, 
Mon esprit est dans le brouillard, 
Un peu de musique rétro ; 
Parler de soi, ça se fait plus ! 

Je suis rien, et pas même instruis, 
On me le reproche assez, 
Mais je me fous bien des reproches 
Des érudits de vos approches, 
Qui s’instituent en justiciers 
Croyant bien faire, sans un bruit. 

Je n’ai pas peur de vos chimères, 
Et même pas peur de la mort, 
D’ailleurs j’en ai bien un peu marre 
De supporter vos tintamarres, 
J’ai pas d' chance aux tirages au sort ; 
Je l’ai toujours dit à ma mère. 

Mais, vastitude des hasards, 
Et du poète pas vénal 
Comme il n’a pas gagné d’argent 
On dira : c’est un fainéant ! 
Alors il deviendra bancal, 
On le traitera de connard. 

Le téléphone sonne plus, 
On me l’a volé dans le métro, 
Qu’est-ce que je suis peinard, ce soir, 
Mon esprit est dans le brouillard, 
Un peu de musique rétro ; 
Parler de soi, ça se fait plus ! 

Il reste bien quelques regrets, 
De la musique de vos voix, 
Mais qu’est-ce que les pensées voyagent 
Sans limite, en tous paysages, 
Et alors il ne fait pas froid ; 
Les mots s’alignent sans regret. 

Je ne prétends rien, je n’ai rien, 
C’est à vos enfants que je pense, 
Ils sont votre plus beau pari, 
Votre tentative, vos cris. 
Je sais bien quelle étrange danse 
L’humanité fait qui devient. 

Je n' suis pas moralisateur, 
Il y en a beaucoup pour cela, 
J’ai rien à dire, je regarde, 
Où, quand, l’essentiel se hasarde, 
C’est rare de trouver tout ça ; 
De l’intérêt, de la chaleur. 

Au grand jour, où les zones d’ombres, 
Sont expliquées par la lumière, 
Et d’une compréhension neuve 
A chaque fois que les dieux peuvent, 
Un instant, ultime prière, 
Que tout le temps ne soit pas sombre. 




*


A 27110518



27/12/2011
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