Evidence

"Je marche pour savoir où je vais." 

Goethe 

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Il reste cet espoir encore un petit peu 
Dans l'urgence du temps, et les affolements 
De tous les bien-pensants, parfaits consciencieux 
D'une folie fatale à nos enterrements. 

Un espoir improbable, mais qui s'acharne grave 
A guetter les étoiles et le meilleur qui soit, 
Plus forts que l'ignorance, qui apprennent et qui savent 
Comme est cette musique, et chargée de ses lois. 

Comme il disait encore, l'autre, question de foi, 
Tant que la vie respire tout peut bien arriver, 
Le pire pas seulement, il reste encore des joies 
Responsables de celà que l'on peut bien aimer. 




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A06020525