Rien ne va plus .... !
Le voleur dans le ciel planait comme un oiseau
A la barbe des flics mal rasés ce matin
Ce monde est compliqué, c’est ainsi c’est son lot !
Tous les goûts sont ici, c’est pas du baratin,
Le sérieux est abscons, il dure un trait d’éclair,
Le pire, c’est connu, est le propre de l’homme,
N’empêche qu’il se marre, allumant ses yeux clairs,
Le singe en haut de l’arbre et de tous ses atomes
Frénétique il vibrait au diapason du temps,
Du spectacle commun des destinées distantes,
Comme un peu l’horizon, à sa place devant,
Perplexe, d’un réflexe en pression hilarante.
Il marchait, bipédant du mieux qu’il le pouvait,
S’ingéniant au génie par le sort attribué.
La tribune était pleine de spectateurs nombreux
Qui poussaient de poussifs cris de joie et d’oiseaux,
Il leur en fallait tant, pour qu’ils se sentent heureux,
Eux qui se sentaient tant souvent mauvais, roseaux
Pensants pensifs, fragiles et prometteurs,
Ils regardaient vers là où leurs yeux pouvaient voir,
Leurs sens exacerbés, car ils avaient très peur,
Que leurs rêves s’épuisent et qu’ils soient dans le noir.
Le laveur de carreaux carottait des mégots
Qu’il fumait en chantant, mais les yeux voyaient mieux
Nageant à tire d’ailes le voleur au boulot
Qui emportait le trop-plein de ces rêves ambitieux.
Le soleil se levait de bien mauvaise humeur
Parce qu’il avait trop chaud et sentait la sueur.
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