Evidence

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Quatorzième aquarium ....

 

 

 

 

 

 

 

Dans le meilleur d’ici 


Dans le meilleur d’ici, de ce monde qui est là, 
Le plus beau, le plus fort, le plus vrai, le plus grand, 
Ce qu’il y a de mieux, dans ce monde ici-bas, 
Ce qui va de l’avant et ce qui a du cran ! 

Gardés aux souvenirs, d’impressionnants éclats, 
De ces moments qui justifient la vie, 
Perdus dans ces gâchis, ordinaires et plats, 
Ce qui reste d’entier dans les intempéries ! 

Un sourire, toujours, qui sera éternel, 
Plus lumineux que les jours sombres, 
Une voix entendue, qui garde un goût de miel, 
Même par-dessus des décombres ! 

Ce qu’il y a de mieux, ce qu’il y a d’heureux, 
Le meilleur de l’humain, de rares temps en temps, 
Mais de cette façon, qui inonde les yeux, 
D’un regard plein de mots qui capture l’instant ! 

Et tout cela, et tout cela, et tout cela… 








Quelques mots de musique encore 

Quelques mots de musique encore, présence forte, 
Dessus les contingences mortes 
De vieux rêves désespérés 
Où les souvenirs posent où ils ont inspirés… 
Quelques mots qui voudraient se taire, total silence, 
Un instant où seul se balance 
Le vieil arbre du fond du pré, 
Ecervelé, invertébré ! 

Juste un peu de musique encore, pour respirer, 
Un instant de soleil qui va se transpirer, 
Dans toute l’âme 
Une lueur à pleines flammes… 
Juste un silence très bavard 
Comique hasard, 
Plein d’émotions et de fortunes, 
Noble chance, et noble coutume ! 




Ludivine 


Ludivine a gagné la cocotte en papier, 
De la sphère la plus petite : 
De sa tête au nombril, du nombril à ses pieds, 
Elle ramasse ses pépites… 
Ludivine elle va, dans son monde en papier, 
S’accrocher sur des certitudes ; 
Mais si, elle se dit, si j’avais oublié 
Les limites à mes aptitudes ? 

Ludivine a gagné la cocotte en papier 
De la poésie romantique, 
Mais regardez-la bien, elle va s’indigner 
Que le monde ait d’autres musiques …! 




Icare 

Un sabot levé, l’autre de côté, 
Icare, le brave cheval, 
Tout écartelé 
Par le principal 
Des lois de Newton 
Il porte tout ça 
Qui pèse une tonne, 
Jusqu’à l’Alambra ! 

L’autre il est content 
Qui te le cravache 
Il va bedonnant 
Faire son bravache ! 
Faire ses affaires 
Sur le dos d’Icare 
Qui vomit des glaires 
Dessus ses esquarres ! 

Un sabot levé, l’autre de côté, 
Icare, même pas révolté, 
S’est remis droit, et a porté 
Jusqu’à l’Alambra ses paniers… 




Qui sait ? Qui peut dire ? Avec des certitudes établies et des croyances à priori ? 




Il restera l’exemplarité de ces êtres, hommes et femmes pour qui le mensonge et la dissimulation étaient proscrits. 







12/01/2012
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