Nonobstant tout, il reste encore ....
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Florence elle était grande, belle, avec un charisme à vous chavirer la seconde. Quand elle passait quelque part elle laissait dans son sillage de la perplexité et de la surprise.
La vie est pleine de surprises, il n’y a plus qu’à se servir, en fonction de nos préoccupations.
Elle comprenait bien que les choses étant ce qu’elles sont il y en avait pour toutes les chansons.
Tous les cas de figures et les cas de consciences.
Il aimait l’écouter parce qu’elle savait des secrets et comprenait vite.
Elle lui disait ses secrets, il lui disait les siens.
Et l’univers prenait des allures et de la gueule. La rue n’était plus la même.
Plus rien n’était plus pareil, plus rien n’était ennuyeux. Et il se passait quelque chose.
Une communion de convergences, de compréhension tout à coup que dans l’incertitude il y avait du certain.
La boulangère les connaissait tous les deux, normal, elle connaissait tout le monde.
Elle entendait presque pire qu’au bistrot les doléances des uns et des autres, ceux qui la faisaient pleurer et ceux qui la faisaient rire, ceux qui prenaient et ceux qui donnaient, ceux qui vous faisaient l’air de rien une petite blessure par pure méchanceté, ceux en qui elle avait confiance et savait pourquoi.
Florence, qui n’avait pas eue une vie facile, savait maintenant que les difficultés ne sont pas des obstacles majeurs.
De tous ses déboires, elle avait appris. De toutes ses joies elle avait compris.
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