Evidence

Les murs s'écroulent, ceux de pierres,
Un jour ou l'autre un jour c'est sûr,
Ceux de Berlin, ceux de Namur,
Les murs s'écroulent à la lumière.


Homme de l'âge des poèmes
Sapien sapus, va trop savoir !
Un stylo pour faire valoir
Quelques mots. Et sur tous les thèmes.


Les murs s'écroulent, des méfiances,
Quelquefois c'est rare c'est vrai,
Mais je ne te dis pas juste après
L'éclat, neuf, d'une vraie confiance.

Les murs s'écroulent, inutiles,
Tant si souvent et plus que ça,
Les mots n'ont plus de cadenas
A la campagne comme à la ville.

Mais les murs s'érigent en bastions
Par précaution par déraison,
Qui garantissent les prisons
Des plus grandes de ces passions.

Homme de l'âge des poèmes,
Tu écris ton nom de ton histoire,
Faut pas te prendre pour une poire
Ni pour un dieu, faut voir quand même.

Les murs s'effritent un petit peu
C'est une histoire toute simple,
Tu feras bien comme il te semble
Ton jeu, les couleurs de tes feux.


Homme de l'âge des poèmes
Sapien sapus, va trop savoir !
Un stylo pour faire valoir
Quelques mots. Et sur tous les thèmes.




P 011207 – 01
(Les messages …)
Pour vous beaucoup

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http://fr.youtube.com/watch?v=Dfgsft7Pwf8

http://fr.youtube.com/watch?v=lgAurilSDXQ&feature=related