Evidence

J’irai en Italie, pour retrouver Luigi, 
Angelina, Ida, Marco, Serggio, Annie, 
Aux routes du Piémont, ou nous étions piétons, 
Des ciels vastes étoilés de nos folles illusions. 

J’irai en Italie, retrouver cette ambiance, 
Dans le sud ou la mer se combine à la chance, 
Sur le port de Bari, plages de Brindisi, 
Musique des guitares et joie d’être amis. 

J’irai en Italie, encore perdre mes songes, 
Dans la vallée d’Aoste où le temps se rallonge, 
Aux chalets de montagnes, où tous on se retrouve, 
En inventant des fêtes fortes comme des louves. 

J’irai en Italie, dans les avenues larges 
De Rome ou Agneli règne sans grand partage, 
Et tout cela qui vit, qui se crée ou s’invente, 
A la Cineccita d’un spectacle qui tente. 

J’irai en Italie, pour retrouver Luigi, 
Angelina, Ida, Marco, Serggio, Annie, 
Aux routes du Piémont, ou nous étions piétons, 
Des ciels vastes étoilés de nos folles illusions. 

Retrouver ces montagnes, et retrouver ces villes, 
Ou les phrases qui chantent s’expriment volubiles, 
Avec ce regard noir, sicilienne du sud, 
Du soleil plein partout, 
Avec cette chanson, sicilienne du sud, 
L’Italie me rend fou ! 


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