Il y avait quelques personnes ....
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Il y avait quelques personnes. On les voyait de dos, sauf les autres d’en face. Et Alain était torse nu sur la place. Il crachait du feu vers le ciel pour quelques bravo et quatre ronds. Il puait l’alcool, mais c’était pour la bonne cause.
Et puis Carole qui s’en donnait à cœur joie dans ses rôles de comédienne pour s’approcher au plus près des spectateurs.
Elle savait les aimer, elle savait les comprendre.
Dans les yeux des enfants brillait une lueur de fascination et de peur. Les autres étaient très divergents sur les appréciations. A écouter on apprenait, à entendre on grandissait.
C’est des moments comme ça qui ont de la gueule, elle disait Carole, en criant, en chantant, en dansant, en jouant, en provoquant l’instant qui devient généreux, de sens, de tout cela qu’on peut y mettre encore quand les vœux se rejoignent sans déchet parasite.
Floum… ! Un jet de flamme en l’air, et c’est là que Gégé ramène sa guitare et qu’il joue du Brassens…
Il y avait quelques personnes, quelques visages, des expressions parfaites et d’autres floues, tout un monde, tout un monde…
La nuit tombait sur ce village. Elle tombe toujours, la nuit, elle ne sait pas se lever comme le jour. Et on entendait des rires, de la musique et des choses que l’on ne dit que dans ces moments.
A la téloche ils disaient qu’ils cherchaient de la vie dans le ciel, et qu’il y avait un peu de panique dans les recherches.
On entendait de la musique dans un village en fête.
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