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Géométrie Bio ....

 

 

 

 

 

 

« Et à ce désespoir complet le plus profond, 
Un sourire imprévu au milieu de plus rien, 
Le souffle d’une vague, qui roule l’horizon, 
Dans un fracas d’éclat qui rétablit le lien… 

Dans ton dos le chaos d’un monde à la dérive, 
Qui meurtrit le soleil en le voilant sévère, 
Juste là, devant toi, quelques mots qui s’écrivent, 
En lettres de lumière d’une pure prière… » 

******************* 




C’était des formes humaines, là, il semblait bien, 
Ça riait comme on glousse 
Ça pleurait comme on tousse, 
Souviens-toi, souviens-toi, lorsque tu disais rien, 
Ils se congratulaient avec force manière, 
C’était des formes humaines, là, il semblait bien, 
Ça disait le contraire 
Des pensées de carrière, 
Souviens-toi tu voyais, rien d’eux ne t’échappait, 
Tu savais comme vient, l’instant de transparence 
Où tes larmes disaient plus fort que leurs fringuances. 

Ils écrivaient des mots, parce que ça faisait beau, 
De faire avec la bouche des phrases vers le haut 
Pour séduire facile 
Comme fait l’animal quand il fait l’imbécile. 

Une tristesse infinie 
Parcourait ton visage, à la lecture ouverte 
D’une souffrance vraie dans un monde d’ici, 
Dont tu savais les plaies, gaspillages et pertes. 

C’était des formes humaines, ils donnaient une fête 
A leur science à leur art à leur gloire et bravo !… 
Et des brosses qui passent à l’extase du dos 
Avec des compliments plein remplis les brouettes. 

Tu ne disais qu’un mot, le seul qui fut valable, 
Avec les dimensions de sa réalité 
Avec la force de sa liberté. 
Et il prenait son vol, survolant impeccable 
Tous les autres écartés dans leur majorité. 
Tu dénonçais les projectiles 
Des projections faciles dans leurs automatismes 
A des couleurs de prismes 
Qui changent tous les jours tout le temps face ou pile. 

Rappelle-toi, c’était 
Aussi des jours de joie à certaines rencontres, 
A tous ces bouts de rire qui font de grands ruisseaux 
Et c’était pour finir des océans, c’était, 
Ils ne comprendraient pas, en certains cas s’effondre 
Les sourires entendus quand ils volent pas haut. 
… 

C’était, c’est toujours là je l’ai gardé précieux, 
Tous ces rares cadeaux, en profonds sentiments 
Qui sont restés présents, 
Toujours tu seras là, et de jour mieux en mieux, 
Par ton regard je vois, par tes idées je pense, 
Comme ce monde danse, 
Comme les rues sont longues 
A des jours prosternés à des fatalités, 
Comme les rues sont longues, 
A de grises distances des couleurs d’un été. 
Comme ils disent les mots, 
A parler chacun sûr véritable à tous coups, 
Et bas et haut, 
A descendre à monter à tourner dans la roue 
Des facéties publiques. 
Comme ils disent les mots… 

Quand tu t’émerveillais encore, comme une enfant, 
En t’amusant de tout en riant aux éclats, 
Les ingrédients 
Pour meubler l’horizon, qui se forme et réplique 
A l’exacte mesure de la joie mise à plat. 

Rappelle-toi, rappelle-toi, cette salve de vie, 
Cet élan de bonheur quand tout devenait simple, 
Et puis ces mots précieux, qui sonnent encore ici 
Tout autour de partout quand l’amour tout contemple. 
Il y a des formes humaines, encore, c’est plein d’espoir, 
C’est rempli de promesses, avec un peu de chance, 
Plein d’éclat plein de fois pour justifier l’amour, 
Sans même plus de haine, en ayant fait le tour, 
Il y a des formes humaines, encore, qui se balancent 
En des questions sans fin d’incroyables histoires. 

Souviens-toi, souviens-toi, lorsque tu disais rien, 
Ils se congratulaient avec force manière, 
Tu avais vu le sens, tu avais vu le lien, 
D’un chemin qui menait tout droit vers la lumière. 

Souviens-toi tu voyais, rien d’eux ne t’échappait, 
Tu savais comme vient, l’instant de transparence 
Où tes larmes disaient plus fort que leurs fringuances. 

Tu te souviens … ?

 

*

 





03/11/2011
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