Evidence

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C'est pas pour dire ....

 

 

 

 

 

 

 

« Au XXe siècle, après tant de travaux, l’humanité s’acharne à effacer ses traces. » 


Jean Dutourd 






J’aurais aimé être un dauphin, ou un oiseau, ou rien du tout, 
Mais pour bien me punir le ciel m’a mis du côté des humains, 
Où les fratries ont des problèmes, tout se calcule au coup sur coup, 
Du côté des grands prédateurs j’ai du mal à faire un chemin. 



Il ne restait rien qu’illusion, 
Des mots dispersés par le vent, 
Ce n’était que fausse fusion, 
Des visages aux masques devant. 
Et, passant comme des comètes, 
Le temps d’une vie que c’est court ! 
Des espérances obsolètes, 
Que se produisent de vrais jours. 

Les privilégiés sont en transe, 
Ils ont peur de perdre leurs biens, 
Les banquiers se frottent la panse ; 
Il les tiennent comme des chiens. 
Des mots, pour faire la mesure, 
Vingt six lettres pour tous le monde, 
Un peu d’air, au moins qu’il soit pur,! 
Loin des caves où les rumeurs grondent ! 

L’amour vrai ne se renie pas, 
Comme les paroles sincères, 
On remarque bien ce qui va, 
De bas en haut, non le contraire. 
Cette quête de tout le monde 
Vers des trajets indéfinis, 
Tout tourne fou dans une ronde 
D’un temps de vie qui est tout petit. 

Désertification profonde, 
Au fur à mesure des jours, 
Des couleurs dont sont faits les mondes 
Où l’on met nos idées autour, 
Ici de haine, ici d’amour, 
Dans les pages, et dans des chapitres 
Nos certitudes, et puis, autour, 
Les débris de nos beaux pupitres. 

Cette quête de tout le monde 
Vers plus de sens, plus de bonheur, 
Ces ratages, peines profondes, 
De nos désirs de toute à l’heure, 
A barbouiller des feuilles blanches 
De nos épanchements permis, 
De cris, comme des avalanches, 
Vers de véritables amis. 

Allez, la vie est courte et bonne, 
Elle donne quelques frissons, 
Les opportunités foisonnent 
De reconstruire une passion. 
Multiplication des octaves 
Sur un authentique moment 
Sans rien de kitch, ni rien de suave, 
Un instant qui fait pas semblant. 



J’aurais aimé être un dauphin, ou un oiseau, ou rien du tout, 
Mais pour bien me punir le ciel m’a mis du côté des humains, 
Où les fratries ont des problèmes, tout se calcule au coup sur coup, 
Du côté des grands prédateurs j’ai du mal à faire un chemin. 






25100501 

http://youtu.be/mjDG3gL3r3k 




30/01/2012
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