Evidence

"Rien n’échappe au changement et au devenir."

Dogen

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Au moins avec le temps, les choses cassent ou gagnent
En ampleur de clarté, en ampleur d’amour vrai,
Il reste le nectar, cet espoir qui regagne,
Les mots écrits à l’encre, ceux écrits à la craie.
Et, tournés, des regards vers ce que l’on croit cher,
Des crispations faciles à l’endroit de la peur,
Des figures hideuses, comme des phacochères,
Des regards plein de haine où l’on voit du malheur.


Rien, ici, qu’un souffle de vent frais,
Et des espoirs tués, houspillés, balafrés,
Rien, ici, autre que cette esquisse
D’un timide sourire qui s’estompe et puis glisse.

Vois, la pluie, cette nuit est tombée,
Sur une terre sèche, et maintenant comblée,
Vois, la pluie, de sa douce musique
Monocorde fredonne dans toutes ses rubriques.

Rien, un chat, qui passait par hasard,
Mais qu’est-ce qu’un animal ça met comme bazar !
Rien, un chat, de sa belle souplesse
Ecrivait un poème avec délicatesse.

Tard, le soir, à l’heure où des rêves,
Prennent de l’altitude pour des vies qui sont brèves,
Tard, le soir, à l’heure des prières
Qui seront échouées sur de dures ornières.

Rien, ici, qu’un souffle de vent frais,
Sans savoir rien du tout de ce qu’il vient après,
Rien, ici, qu’un peu de nostalgie
Vers des rives impossibles aux contours élargis.


Au moins avec le temps, les choses cassent ou gagnent
En ampleur de clarté, en ampleur d’amour vrai,
Il reste le nectar, cet espoir qui regagne,
Les mots écrits à l’encre, ceux écrits à la craie.
Et, tournés, des regards vers ce que l’on croit cher,
Des crispations faciles à l’endroit de la peur,
Des figures hideuses, comme des phacochères,
Des regards plein de haine où l’on voit du malheur.



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A27110501

http://www.youtube.com/watch?v=2SgiC2PaDdA