Evidence

Alors Victor Hugo, tu parlais de Napo

Léon et ses campagnes et ses têtes coupées,

Et toi Villon et toi, d'une époque marquée

Comme elles le sont toutes dans leurs genres et tableaux.

Alors toi qui passage, un instant dans le temps,

Avec de pauvres mots pour crier des colères,

Juste assez de conscience pour apaiser des guerres,

Un peu d'humanité, un peu de sentiments.

Que dire d'aujourd'hui ? A chacun son langage ;

Pas besoin d'une chaire pour écrire une page.

A vous les écriveurs, d'un monde qui est le notre,

Divisé trop souvent, rassemblé quelquefois,

Et qu'importe au final de vos mots dont on croit

Pouvoir vous enfermer dans un tiroir ou l'autre.

Que dire d'aujourd'hui ? C'est à toi de savoir;

Le jour est différent pour chacun des regards.

Alors Boris et toi, tu parlais de musique,

Dans un Paris parti au musée nostalgie,

Quand tu écrivais des vers, quand tu faisais ta vie

Partageant le meilleur d'une chance unique.

Alors Victor Hugo, tu parlais de Napo

Léon et ses campagnes et ses têtes coupées,

Et toi Villon et toi, d'une époque marquée

Comme elles le sont toutes dans leurs genres et tableaux.

Alors bon écritoire, à vous les écriteurs,

Poètes certains jours, juste un peu de bonheur …

*

P 100108/23

(Les messages aux amis)

Pour Victor Hugo

http://fr.youtube.com/watch?v=5Ro-7x7y3HE&feature=related