A venir de là-bas ....
A venir de là-bas, du fond des jours perdus,
La nostalgie se traîne aux nouveaux carrefours,
Et ce sourire aux lèvres, face aux rires tordus,
Ce regard malicieux qui fait vite le tour.
Cette joie, dépouillée d’inutile ornement,
Dans l’initiation du nouveau, chaque fois,
L’intensité plutôt que des mots trop savants,
Exprimant l’émotion mieux que ne font les lois.
A ceux-là, dispersés, qui pensent par eux-mêmes,
Et qui savent tout seuls ce qu’ignorent les foules.
Marcheurs indépendants, regardez comme ils s’aiment :
C’est bien touchant des fois deux pigeons qui roucoulent.
Aux pays des prodiges et des résolutions
Où la chance balance les caprices du sort.
L’énergie se propage à nourrir les passions,
Et les passions s’enflamment ; il y a beaucoup de morts.
A venir de là-bas, du fond des jours perdus,
Cette joie disponible en cas de sècheresse.
Inébranlable foi dans ce qui a été vu,
Et patience obstinée dans les jours de détresse.
La nostalgie se traîne aux nouveaux carrefours ;
Il va falloir choisir ce que c’est que l’amour.
A20070708
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 30 autres membres