Evidence

Vivre la poésie, chaque instant de sa vie, 
Une douce folie qui toujours nous réjouis, 
La vie c'est con, c'est vrai, 
Mais des ponts sont jetés! 

Vivre cette musique, dans le sang, dans les tripes, 
Visiter cette crique où il n'y a que des types, 
Biens, qui font vibrer l'air, 
Qui font cette magie, qu'on appelle musique. 

Pas de panique, 
Il y en a pour chacun et il y en a pour tous, 
C'est un secret perdu, 
Qui s'est perdu tout seul à rester trop secret, 
Quand tu oubliais, 
Que seule la musique peut guérir tous les maux. 

Quelle importance d'être en transe, 
Dans un monde aux multis-visages, 
Et, quoi que soit ce que tu en penses, 
Que te reste-t-il, que ta rage? 

Ou ton amour, selon des cas, 
Capitaine de ton destin, 
La mer est haute pour tout le monde, 
Tu sais? 

Soit ton histoire est belle, et tu vas y gagner, 
Soit elle est cacateuse et tu vas t'y noyer... 

Selon les cas, 
Et ton histoire dans l'histoire, 
Ta musique dans la musique, 
Tes espoirs dans les espérances, 
Tes rêves parmi les couleurs. 

Vivre la poésie, c'est cadeau de la vie, 
C'est plus grand, c'est plus fort, 
Ca t'éclaire les jours, 
Ca te relativise, 
Une vision des choses un peu trop corrompue. 

Et, si l'oeil du poète n'est pas le mieux payé, 
Dans un monde qui compte un peu trop ses billets, 
Tout le monde n'a pas l'oeil du requin, qu'il faut 
Pour avoir tant de ça qu'il a l'indigestion. 

Fais ta route, poète, ne te retourne pas, 
Il y a bien assez à voir où tu regardes, 
A vivre chaque instant dans son intensité, 
A aimer tout de suite à l'endroit pour de bon, 
Bref, comme il le disait l'autre, 
Enivrez-vous bien vite! 


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