Evidence

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Septième poème ....

 

 

« C'est incroyable de se sentir
Passer la main vers l'avenir… »

Tryo

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J'ai chevauché le temps dans la moitié d'un siècle,
Et quelques grains de plus,
A regarder partout le fond des apparences
Pour conjurer Guignol,
Qui s'en donne à cœur joie sur le dos des consciences
Assoupies de la nuit.

Même pas rien du tout, il y a bien quelque chose,
Qui respire d'amour,
Mais que c'est difficile, de pas tomber malade,
Dans les vapeurs acides,
Qui s'exhalent des pots des tuyaux fumigènes
Du ventre de la mort.

Attend, attend un peu, j'ai entendu par là une voix mélodieuse,
Dans les concerts foireux des phrases gaspillées.
Langage articulé d'une musique rare,
Avec de la chaleur, avec de la lumière…

J'ai vu l'éclat d'un œil qui regardait la mer,
Avec cette façon que voyagent les rêves,
Mais c'est moi qui rêvais, je crois, en plein délire,
J'ai du frotter mes yeux trop longtemps ce matin…
Dans la mer j'ai jeté des millions de bouteilles,
Intercession majeure des dieux qui grouillent ici ;
Je leur ai confié mes reliquats d'espoir…

…………..

Punaise !
C'est des jours comme ça où tout m énerve un peu,
A voir ces convenances fermement établies,
D'incontournables jeux de séduction parbleu,
Déguisés sous des airs faussement ennoblis
C'est des jours ainsi faits, ça ne fait pas un pli,
Où toutes les couleurs se fondent en camaïeux,
D'un barbouillage triste où c'est pas pour le mieux.

Punaise !
D'un silence puissant pouvant dire lointain
Autant de mots que ça qu'on se comprend les yeux,
Qui disent des départs, imminents par les soins
De ce rêve puissant qui nous mène où l'on veux.
Motivés par des forces qui décoiffent les vœux,
De l'énergie alors, mais qui fait du tintoin,
D'inattendue façon, un peu plus… un peu moins…

……….

Crotte !
Tu venais sourire dans mon désespoir,
Et j'en revenais pas, ça marchait tout le temps !
Il avait donc raison, le vieux chinois du soir,
Qui parlait de bougies et de son air content,
Quand il marchait, heureux, le front contre le vent,
Riant comme un enfant qui ne craint pas le noir.
Sans qu'il y semble rien, révélant tout l'espoir…

Crotte !
Mais c'était ton rire qui était le plus fort,
Par-dessus les marasmes d'états d'âme flottants,
Comme un flot plein d'élan subjuguant de tous bords,
Des résistances encore, qui prenaient trop leur temps,
En boudant l'encrier, en plus rien écrivant …
Mais c'était ton rire qui était le plus fort,
Dans des réalités qui restaient au point mort…

……….

J'ai chevauché le temps dans la moitié d'un siècle,
Et quelques grains de plus,
A regarder partout le fond des apparences
Pour conjurer Guignol,
Qui s'en donne à cœur joie sur le dos des consciences
Assoupies de la nuit.

J'ai vu l'éclat d'un œil qui regardait la mer,
Avec cette façon que voyagent les rêves,
Mais c'est moi qui rêvais, je crois, en plein délire,
J'ai du frotter mes yeux trop longtemps ce matin…
Dans la mer j'ai jeté des millions de bouteilles,
Intercession majeure des dieux qui grouillent ici ;
Je leur ai confié mes reliquats d'espoir…

Punaise!

*

 

Clic:

http://uk.youtube.com/watch?v=6cXLIi0WSrE&NR=1

 

 



24/02/2008
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