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Salvador Dali ....

 

 

Dalí et la science

Dalí était un avide lecteur de littérature scientifique qui recherchait la compagnie des hommes de science, parmi lesquels des prix Nobel, avec lesquels il pouvait discuter aussi bien de mécanique quantique que de mathématiques ou de génétique. Sa fascination pour la science se retrouve dans son art. Cet aspect méconnu de sa personnalité a fait l'objet en 2004 d'un film documentaire intitulé The Dali Dimension: A Genius’ Lifelong Obsession with Science et il a été abordé lors du colloque international "Salvador Dalí à la croisée des savoirs" qui a eu lieu en Suisse en 2005.

A rendu de l'amitié avec l'historien et scientifique Alexandre Deulofeu, aussi ampourdanais comme lui-même.

Désintégration de la persistance de la mémoire

Dalí, dans le préambule de son Manifeste de l’Antimatière (1958) explique que : « Durant la période surréaliste, j’ai voulu créer l’iconographie du monde intérieur, le monde merveilleux de mon père Freud et j’y suis arrivé. À partir des années 1950, le monde extérieur — celui de la physique — a transcendé celui de la psychologie. Mon père, aujourd’hui, est le Docteur Heisenberg », se référant au chercheur allemand, spécialisé dans le domaine de la mécanique quantique, qui reçu le Prix Nobel en 1932. « Désintégration de la persistance de la mémoire », née entre 1952 et 1954 et qui reprend « La persistance de la Mémoire » (1931), constitue une œuvre emblématique de cette soi-disante reconversion des coordonnées de la cosmogonie psychanalytique en coordonnées de la quatrième dimension, modulées par la relativité de l’interaction spatio-temporelle au sein de l’équation espace-temps: une nouvelle cosmogonie engendrée par la Révolution scientifique du milieu du siècle dernier.

De l’exploration freudienne de la persistance de la mémoire inconsciente du sujet humain, nous passons à la vertigineuse démolition des structures de la matière réalisée à l’aide de la physique nucléaire, où dans cet espace corpusculaire, les montres molles de l’imagination onirique pénètrent à l’intérieur des particules microscopiques. La méthode paranoïaque-critique, télédirigée par le nucléaire mystique, nous donne accès à la nouvelle cosmogonie Dalínienne, où nous pouvons admirer la persistance de la mémoire en voie de désintégration et la matière en processus permanent de dématérialisation.

 

Source :   http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Dal%C3%AD

 

http://fr.youtube.com/watch?v=WkH37JaDup0

http://fr.youtube.com/watch?v=m7wsw2OlQEg

 

 

 

 



28/01/2008
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