Rue des Fabriques ....
Pour toi je l’aurais eu, le temps de parler vrai,
Et d’écouter des mots de toi, sans le mensonge,
Et sans ces instincts bas, en puissantes marées,
Trop souvent saturées de haines qui se rongent.
Ces moments partagés, dans un réel en vrai,
Où l’on se sent léger, où l’on voit les couleurs
Des stupeurs du mental, lorsqu’il est délivré,
De ces bien compliquées et bien vaines lourdeurs.
Des mots ? Des mots toujours interprétés,
En fonction des saisons, des bascules d’humeurs,
En fonction des regards, comme ils ont décrété,
Le moment qui se fait et décident de l’heure.
Alors comment tout dire, et vraiment partager,
Quand je garde ta voix, et retiens ton sourire,
Et puis ton enthousiasme, aux récifs ravagés,
Où la mer vient jeter son énergie la pire.
Pour toi, je ne regrette rien de ce chemin précieux,
Avec ses embuscades, ses surprises de taille,
Ces jours éclaboussés de joie ou tout au mieux
Réunissait nos mains d’un même élan sans faille.
Et puis voilà des mots, tout plein partout qui roulent,
Tu les reconnaîtras, ils parlent ton langage,
A ce moment spacieux, où l’obstacle s’écroule,
Et où toutes les chances ensemble nous engagent.
Sur les côtes sauvages, et la lande infinie,
Voyagent mes pensées sous une fine pluie.
*
P 20120522
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