Evidence

"La joie des autres est une grande part de la nôtre." 

Ernest Renan 

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Je verse des larmes qui sèchent dans le vent, 
De tous ces souvenirs heureux de temps en temps, 
Je voudrais tellement du bonheur pour ce monde, 
Où l’amour et la haine font de drôles de rondes. 

J’ai pleuré bien souvent, comme bien pleure un homme, 
J’ai vu des symphonies prendre toutes les formes, 
Des humaines prouesses, par des hommes géants, 
Qui ont compris l’amour, comme il peut être grand. 

J’écoute la musique, et je sais qu’elle existe, 
Je me perds, je me pends, je retrouve des pistes, 
Dans ce monde qui pue, arrêtez le massacre ! 
Qu’une chance soit bonne parmi les simulacres. 


Confessions d’un malandrin 
La poésie c’est très malin, 
Et ça mène loin, pour qui entends bien, 
C’est fou, c’est rien, 
Juste un humain 
Qui ronge son frein. 


Et des saltimbanques, qui font face aux banques, 
Des cœurs face aux dents, des requins en manque, 
Pour que les enfants, qui poussent derrière, 
Puissent avoir la chance de faire carrière. 


Et le fassent bien, et puis mieux que nous, 
Qui sommes si prestes à devenir fous, 
Contre des valeurs, qui sont des malheurs, 
Retrouvons les vraies pour notre bonheur. 


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