Et des mots que nous inventions ....
-
On les voyait de dos. Ils construisaient des structures qui seraient peut-être utiles plus tard.
Ils rassemblaient les forces disponibles pour promouvoir l’harmonie d’une belle coordination.
Oui madame ! Mille quatre cent cinquante grammes de cervelle multipliés par six milliards d’exemplaires et voila sous vos yeux le potentiel humain. En perspectives, bien sûr.
Ceux qui construisaient aimaient la communication.
Ceux qui détruisaient la détestaient.
La poésie avait bon dos. D’abord elle ne se vendait pas parce que dans le panier de la ménagère il y avait d’autres priorités.
Alors elle se donnait. De toutes les façons possibles un petit glissement vers le cœur, un apaisement cérébral, un regard nouveau sur des possibilités innombrables.
Tous ceux qui étaient un peu artistes l’avaient compris, le sentaient, le savaient.
Ceux qui détruisaient ne comprenaient souvent rien, tout simplement parce qu’ils ne savaient rien construire.
Et des langages différents pour le pari fou le plus sidéral d’une compréhension en un petit endroit.
Oui madame. Malgré le lierre des arbres poussaient vers plus de hauteur, vers plus de stature, vers plus de lumière. L’harmonie existait toujours même au milieu des pires jours de pluie.
Et des mots que nous inventions.
Retour aux articles de la catégorie Les poèmes -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 30 autres membres