Dans un monde pareil à celà qu'il ressemble ....
Dans un monde qui ressemble à celui de nos jours,
Avec des habitudes, et des tics quotidiens,
Des espérances folles et des rêves d'amour,
Où l'on se sent souvent seul, pire qu'un chien...
Dans un monde où souvent on hurle de colère,
On pleure de douleur, ou bien monte la haine,
D'impuissance, montés sur nos plus sales guerres,
Entre nous-même, et puis tout qui s'enchaîne...
Dans un monde à se taper la tête sur les murs,
Tellement il est fou, et puis qu'il tourne vite,
Et des jours et des nuits, toujours, vers un futur
Où des tas de questions déjà se précipitent...
Dans un monde où tu es là, quelque part dans le nombre,
A marcher vers quoi donc, à vivre quoi de neuf,
Empêtré trop souvent dans les couleurs trop sombres
D'idées qui tournent en ronds pleines comme des oeufs...
Dans un monde pareil à celà qu'il ressemble,
Avec les aléas des regards, tels qu'ils sont,
Leurs traductions invraisemblables,
Leurs libertés partielles ou pleines ou leurs prisons...
Dans un monde où tout fait des pirouettes insensées,
De stables sentiments se sont bien installés,
Il a fallut tirer, il a fallut pousser,
Dans ce monde où existe un ciel bien constellé...
Dans ce monde où des mots voyagent quelques lignes,
Pour parler à des têtes, pour parler à des coeurs,
Pas plus qu'une musique, juste pour faire signe,
Vers celà qui ressemble à un peu de bonheur...
Dans ce monde où l'horloge obsède les consciences,
Les jours ils vont finir par une belle nuit,
Des appels au secours, du côté de la science,
Mais elle a ses limites, et la nuit c'est la nuit...
Dans ce monde où chantaient tant de choses anonymes,
Même pas écoutées, même pas regardées,
Loin du champ des nombrils, il y a de belles cimes,
Mais il faudra marcher un bout de route à pieds...
Dans un monde parfait pour donner des idées,
D'encore quelques possibles dans les choix rétrécis,
Changer toujours encore, un peu plus décidés,
Vers celà qui devient un objectif précis...
Dans un monde spécial, je vous le fais pas dire,
Ou tout existe, tout, même le plus absurde,
Il y a des jours vraiment, à se rouler de rire,
Sans pouvoir s'arrêter une chance sur deux...
Dans ce monde intrépide aux ressources infinies,
Un passage subtil, mais de courte durée,
Responsabilité, qui reste indéfinie,
Ou de tout regretter ou de tout savourer...
Dans ce monde où nos pieds posés sont assurés
De marcher quelque temps quelques pas en tous sens,
Des fois parfaits à l'aise, d'autres fois épuisés,
Enfin tout ça, tu vois, je crois que tu comprends...
*
Clic:
http://www.youtube.com/watch?v=422-yb8TXj8&NR=1
* Illustration: "Dream", de Chantal Leymarie
Site: http://artpass.site.voila.fr/index.jhtml
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