Areva, mon amour ....
Areva, mon amour ...
Tu nous dis, pacotille,
Que le tabac il tue,
Le nucléaire aussi !
Areva, mon amour, ton nom comme un doux rêve,
Me promène des pubs pour saper ton vieux blaze,
Coge … machin truc chouette,
C'est à toi qu'on doit tout,
Tu l'as dit dans ta pub,
Tu nous chauffes le cœur,
Par ton cœur qui bat fort,
Chaudron fou bien heureux,
Nucléaire !
Areva mon amour, tes gentils électrons,
Palpitent du cerceau, musique, flamenco,
On te doit tout c'est vrai, nous sommes des enfants,
Affamés !
Si même un dictateur, t'allonge la monnaie,
Tu prends tout,
Areva bien des fois tu es quand même un peu,
Prostituée.
Plus beau qu'une éolienne ton majestueux panache,
De fumée,
Va cracher tes mensonges sur le fond du ciel bleu,
Putana !
Nous ne risquons rien, puisque tu le dis,
Et puis l'économie, et ceci, et cela,
Gentille Areva, des bisous pour toi,
Merci mon ordi fonctionne,
Et ma douche.
Gentille Areva, tu nous prends des fois,
Pour des cons vraiment, sans aucun proton
Dans le citron.
Areva mon amour, je vais, je viens, je cours,
Dans tes panneaux si gros qu'on en oublie l'enjeu,
Nucléaire.
Reste encore des poètes, Areva qui n'est pas,
Très correcte,
Et qui cache la mort, dans tes profits géants,
Flou-reva.
Toi, « gentil nucléaire » ?
Tu nous prends pour des billes ?
Areva mon amour tu rayonnes au laser !
Tu as flinguée les poissons, les carottes et les choux,
Areva mon amour, on te voit pas venir,
Par derrière.
Derrière tes panaches majestueux de fumées,
Blanches comme la virginité des anges,
On écrira peut-être, peut-être encore qui sait ?
Des phrases sur des pages blanches comme la fumée,
Nucléaire.
Areva mon amour, tu sais surtout compter,
Le profit,
Tu sais rien de l'amour, rien, pas même son prix,
Ton mensonge est sérieux, tu ne gagneras pas.
Le pétrole, Areva, te fais la concurrence,
Encore pour un moment, encore quelques barils,
A fort prix.
On s'y baignait gluant, rien de ça avec toi ;
On crève proprement dans son intégrité.
Areva mon amour, si c'est possible encore,
Je veux vivre sans toi, et sans toît s'il le faut,
Je trouverai les éoliennes belles,
Et les poissons vivants, et les choux bien plantés.
Non, pas merci à toi, mais à ceux qui se battent,
Pour un monde plus vrai, pour un monde plus loin,
Ou grandiront peut-être, des enfants qui sont là,
A se demander bien ce qu'ils foutent ici.
Va gerber, Areva, tes fourbes vomissures,
Radio bien activée Eper-vitaminées,
Sur tes sbires,
Technocrates formés à vendre ta mixture,
A tout prix.
C'était qu'une chanson, Areva mon amour,
Sûr, je te fais confiance …
Tu pourras repasser !
Tu nous dis, pacotille,
Que le tabac il tue,
Le nucléaire aussi !
*
jmg 21 juillet 2008
Tout sur Flou-reva:
http://www.sortirdunucleaire.org/
http://www.mespoemes.net/sites/index.php?login=poemes2007
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