Une poignée de sable ....
Un océan , un désert
Un espace immense quelconque
Grand et vide
Et un point minuscule quelconque
Seul et insignifiant
Avec juste assez de conscience
Pour aimer
Juste assez de conscience pour souffrir
Pas même la régularité du quotidien
Pas le moindre ronronnement d'une routine
Rien pour assurer, rien pour rassurer, rien pour promettre quoi que ce soit
Rien pour annoncer un peu de lumière à venir
L'océan, le désert, aussi loin que porte le regard minuscule et plein d'espoirs qui se désagrègent au fil les jours.
Plus moyen de faire semblant de ne pas être seul, dans ces conditions, Le bruit du vent, rien d'autre.
Le bruit des vagues, rien d'autre.
Et un sentiment minuscule dans un organisme dérisoire.
Et désorganisé dans le chantier de sensations contradictoires.
Il paraît que... que tout existe et que tout est possible !
Difficile d'y croire en pleine mer ou en plein désert.
Un oiseau traverse le ciel.
Un dauphin sillonne la mer.
Amour de l'oiseau pour le ciel.
Amour du dauphin pour la mer.
Il y a donc un peu d'amour et un peu de vie par ici !
J'ai oublié le bruit uniformisé des foules.
Les jeux de pouvoir et de séduction.
L'amour est seul, sans jeu, sans triche, il se fait là ou ne se fera jamais.
Il n'y a personne à qui mentir.
Et l'oiseau et le dauphin ne le savent pas faire.
L'inconnu de la nudité peut effrayer.
Pourtant, qu'est-ce que c'est bon d'être à poil, et de prendre conscience qu'on ne veut plus se rhabiller n'importe comment.
Difficile d'être seul.
Difficile, mais salutaire.
La souffrance est un passage, celui où l'on liquide les anciens principes pour se libérer du passé.
Il s'agit de revenir à cet endroit de liberté où il redevient possible d'aimer.
Si des larmes coulent le vent les séchera.
La nostalgie aussi est un passage, puisqu'elle est le deuil de nos regrets.
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SD26040425
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